Jean-Pierre Gillard

Lettrisme et hypergraphie, Bibli Opus, Ed. Georges Fall, Paris, 1972.

D’abord, les idéogrammes acquis (hiéroglyphes), ceux inventés par juxtaposition de deux ou plusieurs (comme dans la grammaire égyptienne), et ceux polythanasés aboutissant aux idéogrammes infinitésimaux.
Ensuite, l’alphabet-fruits.
Enfin leur rencontre.
Gérard-Philippe Broutin, d’un trait d’une grande finesse ou bien dans une manière “rustique”, volontairement empreinte d’une certaine grossièreté, à l’encre de chine noire ou brune, et parfois le léger gai d’un vermillon ou d’un vert, métécise des textes d’Isidore Isou - pour l’instant la seule anecdote valable - ou cisèle pour le seul plaisir esthétique des plages, géologiques ou non, qui découvrent, lorsque sa main se retire, comme des fruits de mer hypergraphiques mêlés aux idéogrammes de l’Egypte.

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